Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui dérèglent le fonctionnement hormonal des organismes vivants. Ils se retrouvent dans un grand nombre de produits de consommation courante (cosmétiques, alimentation, plastiques…) et dans différents milieux (air, eau, sol).
En avril 2014, la France a été le seul pays à se doter d’une première stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (plus d’infos sur le site du Ministère des solidarités et de la santé)
Dans ce contexte, la charte des Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens est lancée par le RES en octobre 2017. Elle a pour objet d’engager les collectivités locales qui ont un rôle particulier car, outre leur capacité à toucher l’ensemble des citoyens, elles disposent du levier économique de la commande publique et peuvent agir sur la formation des professionnels au niveau local (petite enfance, santé, bâtiment, etc..).
Ainsi
les signataires de la charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » s’engagent à :
- Interdire l’usage des produits phytosanitaires et biocides
- Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens
- Favoriser l’information
- Mettre en place des critère d’éco conditionnalité
- Informer tous les citoyens
La charte est aujourd’hui signée par près de 200 villes engagées directement ou via leur communauté d’agglomération.
En Occitanie, outre la Ville de Toulouse, le conseil régional, Ramonville Saint Agne (31), Saint-Jean (31), Béziers (34), le Conseil Départemental du 81 et la ville du Séquestre l’ont signée.
Dans ce contexte de mobilisation nationale et des territoires, Envirobat Occitanie organise en partenariat avec la commune du Séquestre et le Réseau Environnement Santé un 17-vin « Santé : la question des perturbateurs endocriniens dans le bâtiment » le 6 juin 2019 de 17h à 20h au Séquestre.