Dans le prolongement du groupe de travail « Signes de qualité » co-piloté par Jacqueline Faisant et Yves Dieulesaint, Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Grenelle, a souhaité mettre en place un Observatoire des signes de qualité. Il a confié l’animation et la gestion de celui-ci à l’Agence Qualité Construction (AQC), qui a déjà mené des travaux sur le sujet.
Un catalogue en ligne
En effet, depuis 2009, l’AQC développe un dispositif d’information et de clarification des signes de reconnaissance de la qualité (marques de certification, de qualification, appellations, labels...). Cette étude distingue notamment les signes de qualité relatifs aux critères de l’efficacité énergétique et, plus largement, du développement durable. C’est aujourd’hui le seul inventaire exhaustif à la disposition des professionnels et de leurs clients pour se repérer dans le foisonnement des signes de qualité. Plus de mille signes ont déjà été repérés et publiés dans ce panorama, actualisé et enrichi en continu.
« La lettre de mission du Plan Bâtiment Grenelle constitue une reconnaissance du travail réalisé par l’AQC et nous légitime pour poursuivre cette démarche », estime Marc Ducourneau, directeur général de l’AQC. Les deux groupes de travail, consacrés d’une part aux signes de qualité portant sur les acteurs de la construction et d’autre part aux signes portant sur les ouvrages construits, vont être complétés pour que toutes les parties prenantes y soient représentées. Il y manque notamment les utilisateurs, les pouvoirs publics et les assureurs.
Complétant l’inventaire de l’AQC, l’observatoire prendra la forme d’une rubrique en ligne sur le site de l’Agence. Il s’attachera à rendre plus lisible et à enrichir le catalogue de caractéristiques des différents signes de qualité.
Lien entre signe de qualité et sinistralité
Il tentera également d’établir une corrélation entre les signes de qualité et la baisse de la sinistralité. Difficile à établir en rapprochant les bases de données des certificateurs et des assureurs, c’est une enquête de terrain qui permettra d’évaluer ce lien.
Enfin, l’observatoire va ajouter à son catalogue de signes de reconnaissance une troisième famille portant sur les produits. Il s’appuiera sur la base de données déjà réalisée par Afocert (Association française des organismes de certification des produits de construction), qui regroupe plus de 80 % des marques de certification.