L’écoquartier La Cartoucherie grandit au cœur de la rive gauche de Toulouse, sur une friche urbaine d’une trentaine d’hectares, siège historique d’une fabrique de munitions d’avant-guerres.
Programme
Écoquartier innovant, desservi par les transports en commun, La Cartoucherie s’appuie sur la mixité de son programme : logements dont sociaux, bureaux, tiers-lieu, commerces, services et équipements publics. Il se raccorde à un réseau de chaleur et de froid issus d’énergies 100% renouvelables, propose l’absence totale de rejet d’eaux pluviales aux réseaux d’assainissement, des stationnements en parkings silos financés par l’opération et par les opérateurs...
Lancé en 2006, le quartier de La Cartoucherie concilie intensité urbaine et développement durable, en permettant à ses habitants de faire le choix d’un vivre ensemble innovant, durable et participatif.
Ce quartier est un lieu de vie animé, qui a accueilli ses premiers habitants en décembre 2015, dans lequel on trouvera à terme toute la palette des commerces et services de proximité.
La Cartoucherie a obtenu le Label Écoquartier étape 2, en décembre 2017.
>> Voir le plan masse actualisé sur la page web de l’aménageur.
Desserte & mobilités douces
La Cartoucherie est idéalement située, intra-muros, à proximité du faubourg typiquement toulousain de Saint-Cyprien et connectée à l’ensemble de la ville et de l’agglomération par le périphérique à proximité de Purpan, le tramway et des lignes de bus.
Le quartier bénéficie d’une desserte en transports en commun qui facilite le quotidien de ses habitants et usagers :
- 2 arrêts de tramway
- plusieurs lignes de bus dont la ligne 45 et linéo 2
- les stations de métro Patte d’Oie (ligne A) et Arènes (ligne A et ligne de train C) à moins d’un quart d’heure à pied.
La place du Capitole, la gare Matabiau ou l’aéroport sont rejoints en moins de 15 minutes à vélo. Une station VélÔToulouse (système de vélo partagé en libre-service géré par la métropole) devrait voir le jour dans le quartier. Le quartier devrait être desservi par le Réseau Express Vélo (REV) d’ici 2030.
Une gestion intégrée des eaux pluviales et optimisée de l’énergie
Le quartier est doté de plusieurs bassins de rétention relativement profonds qui se remplissent en période de pluie prolongée. Le paysagiste a souhaité connecter l’ensemble de ces ouvrages hydrauliques aux espaces végétalisés et écologiques à proximité du quartier. Vu du ciel, le Jardin du Barry, en cours de réaménagement, se prolonge dans le quartier. Certains de ces bassins prennent l’usage d’une aire de jeu et de détente lors de la pause méridionale comme par exemple la promenade des sports.
La gestion naturelle des eaux pluviales présente des avantages pour les habitants, outre sa vertue écologique de préservation de la ressource : des espaces végétalisés (les bassins d’infiltration, noues et cœurs d’îlots), une diversification des essences de végétaux (adaptées à la mise ne eau des bassins et noues), davantage d‘espaces ombragés continus, une atmosphère plus tempérée l’été, plus de confort thermique, sensoriel, visuel, olfactif...
Des bâtiments qui gagnent en qualité et en confort
L’architecture bioclimatique de certains bâtiments privilégie une isolation thermique renforcée, à un niveau supérieur aux exigences réglementaires en vigueur (RT2012 pour la quasi totalité des bâtiments des 2 premières tranches), mais aussi une orientation permettant un ensoleillement maximum pour la majorité des logements et une ventilation suffisante.
La production d’énergie pour l’eau chaude est assurée par un réseau de chaleur et de froid entièrement alimenté par l’usine d’incinération des ordures ménagères du Mirail. Les programmes d’immobilier d’entreprises sont en plus reliés à un réseau de froid.
Certains cœurs d’îlots sont densément végétalisés.
Avant chaque cession de lots, l’aménageur Oppidea challenge les opérateurs immobiliers sur des thématiques spécifiques comme la biodiversité, les mobilités, etc. Certains bâtiment sont labellisés Biodivercity.
Quelques exemples de bâtiments exemplaires :
- Un programme immobilier se démarche en raison de sa démarche environnementale BDO, il s’agit du programme immobilier Wood Art, comprenant 76 % de bois.
- Un habitat participatif se démarque également en raison notamment de son montage, de sa démarche environnementale particulièrement innovante et vertueuse et de la mobilisation de ses habitants pour la vie du quartier.
- Le tiers-lieu du quartier, Les halles de la Cartoucherie, bâtiment réhabilité, espace singulier de rassemblement au sein du quartier et lieu culturel, d’animation et de restauration pour les habitants.
D’autres bâtiments verront le jour sur les 2 dernières tranches du quartier, notamment des logements, un théâtre, une médiathèque.
Une concertation qui mobilise les habitants
La concertation et la participation citoyenne ont été renforcée pour l’aménagement des 2 dernières phases du projet avec régulièrement des réunions de présentation des futurs aménagements et de partage des attentes des habitants et usagers.
Le collectif d’habitants et l’association des commerçants sont particulièrement impliqués, notamment pour l’animation du quartier, sa qualité urbaine et environnementale et l’économie circulaire.
Un parc sera réalisé sur la dernière tranche
La conception du quartier est sans cesse en mouvement, avec notamment l’annonce de la réalisation d’un parc sur une partie de la tranche 3 et la modification effective de l’OAP prévue dans le PLUiH annulé de Toulouse Métropole.
Une amélioration continue du quartier
Les premiers aménagements publics du quartier mutent également pour influencer de nouveaux usages notamment en termes de mobilités douces. Des chaussées à voie centrale banalisée, aussi nommées "chaucidou” ont remplacés les anciennes voies à double sens dans quelques rues du quartier, permettant de réduire la vitesse des véhicules.
De nouveaux stationnements cyclables ont été ajoutés pour répondre aux besoins sur la place du quartier.
Points d’amélioration :
- diminuer l’usage du béton dans les constructions (espaces publics, bâtiments)
- améliorer la desserte sur les avenues Grande-Bretagne et Raymond Badiou (accès Zénith)
- diminuer l’imperméabilisation des sols (réduire la surface des aménagements imperméables, augmenter la pleine terre et la densité végétale des espaces publics)
- augmenter la qualité environnementale et sanitaire des bâtiments (problème d’acoustique entre les logements, infiltration d’eau dans les logements, amélioration du bioclimatisme et nécessite d’un rafraichissement passif...)