Si l’agglomération toulousaine compte déjà plusieurs écoquartiers (Andromède, Vidailhan ou encore Monges-Croix du Sud), la Cartoucherie sera le premier aménagé en cœur de ville.
« Une nouvelle manière d’habiter »
Selon P. Cohen, ce projet doit répondre à trois défis majeurs : l’écologie, le logement, et la définition de ce que sera notre métropole demain.
Sur le plan environnemental, outre la présence de nombreux espaces naturels et le chauffage collectif grâce à l’incinérateur de déchets du Mirail, la Cartoucherie s’appuie sur le rapprochement domicile-travail, avec la présence de 90 000 m² d’activités tertiaires en son sein. Mais aussi sur les transports avec notamment la ligne de tramway T1 qui dessert déjà l’écoquartier.
Côté stationnement, il y aura 1 place par logement et 50% d’entre elles seront situées dans les trois parking-silos en périphérie.
Plusieurs axes traversants assureront sa liaison avec les quartiers alentours, tandis que la reconversion des anciennes halles du Giat (7 000 m²) en espaces culturels permettra de maintenir l’identité et la mémoire du site.
Premiers lots attribués en juillet
Ce sont les urbanistes Alain Marguerit et Bernard Paris qui ont ensuite été chargés d’imaginer l’aménagement de cet écoquartier.
Présents lors de la présentation, les professionnels de l’immobilier ont maintenant jusqu’à début mars pour poser leur candidature à l’attribution de l’un des lots de la première tranche, qui comprend 580 logements et 13 000 m² de tertiaire, mais aussi un groupe scolaire, une crèche et l’École régionale de santé, réalisée par la Région Midi-Pyrénées. Le nom des équipes retenues sera dévoilé en juillet.