Huit mois de travaux auront été nécessaires pour répondre à une ambition écologique élevée :
- déconstruire et déminéraliser 26 000 m2 de sols et bâtis, soit cinq halls d’exposition, tout en revalorisant 95 % des déchets de chantier.
Objectif : faire de l’île du Ramier le cœur du futur grand parc Garonne. Un projet ambitieux dont le coût global s’élève à 180 M€ TTC pour l’ensemble de l’île, dont 7 M€ pour les déconstructions du secteur nord.
Transformer les parkings en prairie.
L’association Synethic, AMO auprès des collectivités sur les questions de développement durable, accompagne Toulouse Métropole sur ce volet de l’économie circulaire. Ainsi, les structures métalliques (IPN) des différents halls seront transformées en bancs dans le futur parc. Des associations (Emmaüs, Electriciens du monde, etc. ) ont été associées pour organiser la filière de récupération de nombreux objets et matériaux.
La débitumisation en cours des parkings et voies de circulation, voués à devenir une vaste prairie urbaine, est le second enjeu fort de ce chantier. Ces sols imperméabilisés pendant soixante-dix ans sont « décroûtés » sur 30 cm de profondeur, puis comblés par 6 000 m3 de terre végétale et de compost fin issu de la filière municipale de déchets verts.
