Toulouse est bien décidé à jouer un premier rôle dans l’univers du septième art. Après avoir accueilli une cinémathèque, une école d’audiovisuel, des festivals d’envergure internationale, des studios d’animation, un réseau de salles de cinéma, la ville rose se dotera prochainement d’une maison de l’image.
Un site où l’on pourra concevoir, filmer, monter et diffuser des créations. Le lieu de 4.500 m2, ouvert à tous les publics, sera à la fois un support d’éducation à la culture de l’image, un outil pour la création culturelle mais aussi pour l’innovation technique. Sans oublier d’être une pépinière pour les entreprises du secteur.
Côté architecture, Gilles Perraudin a voulu un bâtiment sobre et sculptural aux matériaux pérennes et écologiques, pour exprimer l’intemporalité de l’équipement. Il cite que la démarche du projet est d’abord un choix d’architecture, que la forme compacte du projet, le choix des matériaux et leur comportement thermique précèdent les solutions technologiques complémentaires et que la sobriété des moyens résume la philosophie du projet. Ainsi, la structure utilisera le pouvoir d’inertie du béton et la pérennité de la pierre massive, dans un souci de limiter les émissions de CO2. Le bâtiment compact de pierre bois et verre autour d’un atrium, véritable puits de lumière, autour duquel seront aménagées les activités du centre : recherche, pédagogie, spectacles, débat... sera doté d’une toiture végétalisée de 1300 m².
D’un coût de 15 M€ dont 7 versés par la ville, le projet, situé place Abbal, au cœur du quartier populaire Reynerie au Mirail, tiendra le haut de l’affiche pour permettre un rééquilibrage du territoire. Clap de fin des travaux programmé en 2014.