Marché gare | Nîmes (30)

Le projet de réhabilitation de l’ancien Marché Gare de Nîmes a été reconnu Quartier Durable Occitanie niveau Argent en phase Conception en décembre 2021.

A l’entrée Ouest de la ville Nîmes, cette opération vise à réhabiliter sur 23 ha l’ancien Marché d’Intérêt National (MIN) de Nîmes, déclassé en 1992. Elle s’insère dans un projet urbain métropolitain de renouvellement de la porte ouest de Nîmes. Les activités envisagées visent à renouveler l’existant pour conforter la filière agro-alimentaire et créer un nouveau pôle d’activités tertiaires, un village associatif et créatif, un tiers-lieu hébergé dans l’ancienne Halle aux bestiaux et Abattoirs ainsi qu’une esplanade évènementielle.

Halle aux bestiaux

Photo : Envirobat Occitanie

Bâtiment des expéditions

Photo : Envirobat Occitanie

Voirie dégradée

Photo : Envirobat Occitanie

Château d’eau

Photo : Envirobat Occitanie

>>Page web du projet


A consulter également :

Fiche opération

  • Activités prévues : agro-alimentaire, tertiaire, artisanat, commerces, tiers lieu
  • Localisation : Marché gare, Rte de Montpellier, 30000 Nîmes
  • Démarche qualité : Quartier Durable Occitanie
    • Climat  : Méditerranéen
    • Densité du site : Urbain
    • Référentiel : V0.1-18

Situation géographique

Enjeux et bonnes pratiques

Gestion de projet

  • Programmation équilibrée, en complémentarité avec les activités des quartiers alentours
  • Evolutivité possible de certains bureaux (logements)
  • Collaboration avec les acteurs locaux sur la programmation du tiers lieu : entretiens et ateliers menés avec l’agence La Bobine et des étudiants

Contexte et territoire du projet

  • Densification d’un quartier existant, potentiel foncier valorisé : pas d’artificialisation de nouvelles terres ni d’étalement urbain
  • Secteur s’inscrivant dans un projet global de long terme de réaménagement de la porte ouest

Eau et biodiversité

  • Désimperméabilisation importante du site
  • Gestion des eaux pluviales à ciel ouvert dans un contexte hydraulique contraint (inondabilité)
  • Mesures compensatoires limitées

Ambiances, qualité de vie & santé

  • Chrono-aménagement du quartier pour l’animer le soir
  • Création d’espaces publics aujourd’hui inexistants sur le secteur
  • Création d’oasis urbaines

Social & économie

  • Transformation du quartier comme futur lieu de destination : activités culturelles, évènementielles…
  • Usages des salariés pris en compte dans les lots privés
  • Espaces de maraîchage prévus

Déplacements et mobilités actives

  • Stationnement public : 37 places créées sur l’espace public tertiaire et 37 places sur l’espace public agroalimentaire
  • Hors périmètre de la ZAC :
  • Création d’un PEM : TER, P+R, BHNS, Bus, vélos
  • Réaménagement de la RN 113 : création d’une voie verte, nouvel accès créé dont un accès réservé aux poids lourds pour desservir la zone agro-alimentaire (diagnostic SURE)

Stratégies de transition énergétique

  • Recours au réemploi et matériaux biosourcés
  • Développement d’énergies renouvelables (étude RCU) : panneaux solaires / photovoltaïques en toitures possibles notamment pour le bâti dans la zone agro-alimentaire

Matériaux, gestion des déchets et terrassements

  • Etude des sols in situ comme potentielle ressource
  • Demande en matériaux locaux et biosourcés aux lots privés, notamment :
    • Matériaux biosourcés : niveau 1 demandé du label Bâtiment Biosourcé (= niveau minimum sur 3 niveaux possibles) pour les bâtiments tertiaires
    • Matériaux locaux : label Bois de France

Chiffres-clé

  • Taux d’imperméabilisation de la zone aménagée : 71% (16,3 ha)
  • Densité d’emploi : 100 emplois / ha (environ 2300 emplois)

Calendrier

  • Début des travaux : 2023
  • Livraison : 2030

Surfaces

  • Superficie de l’opération : 23 ha
  • Superficie des espaces végétalisés : 8,7 ha (38%)
  • Environ 115 000 m² de SDP totale :
    • 60 000 m² de SDP : pôle tertiaire dont 15 000m² d’ilots évolutifs,
    • 35 000 m² de SDP : secteur agro-alimentaire,
    • 8 400 m² : petits locaux artisanaux,
    • 7 000 m² : Tiers-Lieux via la reconquête et reconversion de bâtiments patrimoniaux (anciennes Halles, château d’eau et abattoirs),
    • 3 000 m² : petit commerce

Coûts

  • Coût du foncier : 19 M€
  • Coût des études et honoraires : 3,5 M€
  • Coût des aménagements : 15 M€
  • Frais financier, impôts, assurances : 1,5 M€

Subventions

  • Fonds friches Etat recyclage foncier (origine) : 2 M€
  • ADEME : 70 K€
  • Région (études relatives à la requalification) : 50 k €
  • Banque des Territoires : 19 k€
  • Agence de l’eau : en cours de montage